SENS ET COHERENCES HUMAINES
©Roger NIFLE

Panneau d'information - Accueil du site - Télécharger le texte au format PDF - Adobe® Acrobat® Reader™

 

TRAVAIL, DEVELOPPEMENT, INTEGRATION

Pour une économie "appropriée"

Roger NIFLE
Janvier 1995


Les apports conceptuels et méthodologiques de la théorie des Cohérences Humaines à ce propos s'appuient d'abord sur l'analyse des logiques qui conduisent à un clivage de l'homme et des communautés humaines avec la maîtrise de leur économie.

L'économie avec toutes ses caractéristiques globales, locales, individuelles semble échapper au plus grand nombre et même aux collectivités et entreprises qui s'affichent de moins en moins maîtresses de leur destin. Les hommes et les collectivités sont invités à s'adapter à l'économie avec le cortège des défaillances, des échecs et des désespérances que l'on connaît.

Cela relève des Sens selon lesquels on a voulu penser, concevoir, agir les choses de l'économie, faisant du travail lui même une denrée économique.

L'éclairage de notre responsabilité dans cette "posture" qui relève d'une position ou disposition d'être et se légitime par des postulats plus ou moins scientifiques, ouvre vers le choix possible d'un autre Sens, d'une disposition réconciliatrice.

Elle se définit notamment par l'idée de "réappropriation de notre économie", personnellement, collectivement.

Appropriation est à entendre comme :

- propre, spécifique
- maîtrisable
- réalisable par le travail
- adaptée à la communauté.

Cela implique une reconception du travail , de la notion d'économie, de développement, d'entreprise, d'intégration dans ce nouveau Sens de façon à ce qu'une nouvelle cohérence soit établie. Il est en effet trop souvent vain de changer le Sens de l'un des termes sans changer celui des autres. La multiplication des échecs de cette formule devrait nous alerter.

La théorie des Cohérences Humaines éclaire cet autre Sens, invite à une relecture des différents termes évoqués pour se forger un nouveau référentiel conceptuel indispensable pour soutenir une action durable.

Elle apporte ensuite les moyens méthodologiques et techniques cohérents et appropriés à la gestion des facteurs nouveaux à prendre en compte pour réconcilier l'humain, le particulier, le propre avec les modalités matérielles et structurelles selon lesquelles ils se manifestent (au lieu de les y réduire).

La réappropriation de l'économie par le travail conjugue essentiellement deux facteurs :

1) L'identification, la qualification et l'expression de "potentiels de concourance" des hommes et des groupes humains (potentiels personnels et culturels).

C'est une affaire de vocation originale croisant un potentiel propre avec le service qu'il peut rendre (à quoi il concoure). Des moyens d'élucidation et d'analyse des potentiels de concourance personnels, collectifs (entreprises ou organisations), culturels (collectivités territoriales, nationales, etc...) sont opérationnels (analyses de cohérences, analyses figuratives, analyses cohérencielles, etc.).

2) Une démarche d'accès aux moyens de réalisation économique.

Elle implique une pédagogie (ou macro-pédagogie) "formatrice" d'approche des réalités économiques: techniques, juridiques, commerciales, financières, etc... et "mobilisatrice" pour assurer la persévérance nécessaire. Différents modes de soutien et d'accompagnement sont alors utiles : information, formation, assistances, etc...

Ces deux facteurs conjugués selon une certaine méthodologie permettront ainsi cette "appropriation progressive".

Ces principes et méthodes sont applicables pour traiter des problèmes personnels et collectifs d'intégration économique, des problèmes de développement, des problèmes sociaux et aussi des problèmes d'entreprises.

Roger NIFLE
Janvier 1995

 


Panneau d'information - Accueil du site